"Ce qu'il y a d'admirable dans le fantastique, c'est qu'il n'y a plus de fantastique : il n'y a plus que le réel." (André Breton)
Le fantastique est le lieu où l'irréel bascule dans le réel - alors, perte des repères, mais les repères n'ont déjà plus tellement d'importance.
Le rêve aussi - et les récits de rêve me permettent de travailler le fantastique.
Je pense que la forme brève donne force au fantastique -
et surtout : le fantastique donne force à la forme brève
Internet, entre lieu et non-lieu,
Internet encore pour nous étranger, incompréhensible,
Internet, lieu qui n'est que frontières (et l'on ne sait jamais de quel côté on se trouve) :
Internet devient le lieu opératoire du fantastique
Internet par ailleurs, donnant un nouvel (un premier ?) avenir (venant déjà) à la forme brève
Internet alors, et j'y ferais éclater un fantastique bref : le trouble ne s'achève pas avec la fin de la lecture ; il commence avec elle.
Internet comme plateforme d'où l'on jette les fils - c'est dans ces fils que vit le Web:au-delà de lui-même,il commence là où il finit,il commence en ses fins,s'élance en ses marges.
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