mercredi 20 octobre 2010

Post Scriptum


La mort d'Antigone n'est pas une défaite : elle est une victoire.

Elle dit, et vous pouvez l'entendre : "La vie vaut le coup, la vie mérite que je meurs pour elle"
Et ce faisant l'énoncé devint vrai...

Il suffit donc de vouloir la vie vraie, entière, sublime, pour qu'elle le devienne.

(Vouloir étant de l'agir, sans cela ce ne serait qu'un vague désir - et la frustration l'aigreur qu'il engendre)

4 commentaires:

  1. Vision personnelle : l’existence même de cette mort permet d'atteindre (où de tendre vers) une perfection inutile sans elle. (Re)nier cette volonté d'idéal n'est que lâcheté. Ce qui me semble terriblement actuel.

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  2. Me semble que tu me rejoins.
    Mais ne suis pas sûre de comprendre : sans cette mort cette perfection est inutile ? je ne crois pas que ce soit cela que tu veuilles dire...mais grammaticalement...non ?

    Qui est-tu anonyme ? es-tu Holden ou es-tu un autre ?

    En diagonale, buttant sur tes termes : "l'existence (...) de cette mort" :
    -Epicure : "La mort ne nous concerne pas (...) la mort n'est pas, et quand la mort est là, nous ne sommes plus"
    -Jacques Roubaud (Quelque chose noir) :
    " Ta mort m'a été montrée. Voici : rien et son envers : rien"
    "bipôle impossible"

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  3. La mort existe soit comme un début soit comme une fin (l'envers). C'est un peu convenu comme pensée mais bon... La perfection sans mort est inutile parcequ'elle n'exite plus. Mais tout cela reste à développer.
    Holden (rester anonyme a quelque chose de romantique).

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  4. n'avais jamais remarqué comme "exiter" et "exister" sont proches

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