je laisse tout en l'état.
parce que si un pas contredit le précédent on ne peut savoir si ce nouveau pas est la vérité contre l'autre ou si c'était le pas précédent qui était vérité contre lui
ou si tous deux faux et chancelants ont besoin de s'appuyer l'un sur l'autre
je m'enfonce par les ongles
je n'écarte pas les racines
je creuse ma terre en suivant leur forme leurs méandres
elles sculptent le corps noir de mon texte
et celui-ci ne les recouvre pas
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