mercredi 4 août 2010

Brume


Brume au-dehors, tout au fond du couloir et je ne peux l'atteindre.
C'est la brume verte dehors, la brume de pluie de bois vert,
j'imagine sa senteur, sa senteur forte, ne peux qu'imaginer
rêve d'être enveloppée des feuilles du grand arbre et de leurs immenses perles d'eau
Pas besoin de voler en suspend dans les feuilles dans leurs larmes jamais tombées

rêve d'être là-bas, solitude comme les yeux de grands cils,
les yeux immenses de lune ne regardant rien

1 commentaire:

  1. Fenêtre comme prison. Tout semble futile, découragement empathique. La vie me lie ou plutôt je me lie par elle. Donc nulle fuite possible. Comme il faut du courage pour fuir. Comme cela fait souffrir. Tout est possible pour celui qui possède cette force. Ou celui qui n’a rien. Rien à perdre à part la vie, mais cela n’est rien. Les larmes coulent à l’intérieur de l’âme puis la noient. Ca meurt aussi une âme. Lente agonie des gens gris. Les yeux sont les fenêtres de l’âme. Prisonnière elle se noie, contemplant les fenêtres qu’elle n’ose pas franchir.
    Aujourd’hui je suis gris comme le brouillard sur paris.

    RépondreSupprimer