lundi 7 juin 2010

Mais quoi donc ?


J'ai ci-dessous écrit mon cynisme mais j'aurais tout aussi bien pu écrire mon pur amour et je pourrais à présent écrire mon pur amour après avoir écrit mon cynisme impur,

je suis tout cela et rien de tout cela

j'ai été durant ces deux jours tout autant amour que cynisme, et ce n'était pas deux sentiments(?)  successifs, ni deux sentiments disjoints ni même deux sentiments conjoints,

c'était juste ainsi, je vous aimais et vous admirais entièrement et gardais néanmoins une grande distance et un cynisme méchant

Et là, là encore une fois j'exagère, bien sûr non, j'ai admiré presque tout ce (tous ceux) que j'ai découvert là-bas, malgré la distance que toujours (?) je gardais,
et mon cynisme n'était que partiel et temporaire

admiration et cynisme se mêlaient parfois face à la simplicité (simplicité qu'il faut être grand pour aimer, et moi je suis toute petite, et méchante),
mais pure beauté de vos chants et de vos coeurs, purs dans leurs impuretés mêmes car à l'ashram travail de soi et l'on accepte le coeur des autres et le sien propre avec ses aspérités et ses protubérances, ses originalités et ses bizarreries,

amour, cynisme, pensées en masse comme ces nuages gris qui se sont bousculés au ciel,

 : peut-être seulement que je ne sais rien de ce que j'ai senti.

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