vendredi 4 juin 2010


Ou comment l'image (le récit) d'un texte est plus fort que ses significations allégoriques

2 commentaires:

  1. évidence du récit :

    « Les cieux racontent la gloire de Dieu, - Et le firmament publie l'oeuvre de ses mains. - Le jour en fait au jour le récit, - Et la nuit le répète à la nuit. »
    Psaumes, XVIII, 2-3

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  2. " [La raison] ne laisse entre la connaissance humaine et un objet qui la dépasse d'autre liaison qu'un passage brusque, que la grâce seule peut opérer, et qui va conduire du règne de l'évidence naturelle à celui de l'évidence surnaturelle, de l'instinct au sens de Dieu. C'est bien à ce saut final que tout conduit dans Pascal". (Paul Bénichou, Morales du grand siècle)


    Sublimer, croire : avoir foi en l'évidence

    Rêver un hors-raison, un hors-d'atteinte, insaisissable (insaisissable transcendance ou insaisissable immanence) parce qu'il se donne à saisir sans transition

    comme si l'absence de geste, du geste de saisir,
    comme si l'absence d'action, arrêtant l'homme à l'état d'état, le figeait de stupeur. béat.

    absence de transition qui colle l'homme au monde et lui enlève ainsi son regard,
    alors corps traversé de lumière.

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