lundi 12 juillet 2010

et gris, et jaune, et sans -


Et l'ouverture ce matin m'est donnée par le ciel déchiré d'éclairs, et jaune,
Et vert dans ces arbres courus de fantômes de pluie

le son mat du tonnerre roule dans ma gorge,
avalant les mots d'angoisse,
instantanés figés et durables qui hier martelaient les parois du corps,
échos d'horreur dans une grotte sans nom -

et avec la pluie, chaque conviction de réel tombe °
 - et j'ouvrirai les corps et j'ouvrirai le ciel - 
je déchirerai ton corps pour voir derrière - ton visage

Les lieux où l'on posait nos pas se sont engouffrés dans le ciel atopique

Je suis sans lieu nulle part à présent - et tout est ouvert

1 commentaire:

  1. Ecrire là ou ailleurs, qu'importe... j'ai posé les yeux quelque part une première fois puis quelque chose m'a happé qui ne me lâche pas et qui pourtant m'interdit tout commentaire - vous noterez le "paradoxe", j'en suis sûr.
    Ce qui se passe ici parle d'une contrée aussi étrange que familière, on y marche en terrain connu - croit-on ; et de qui ? me direz-vous - et c'est pourtant toujours surprenant
    Merci, beaucoup :)

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