lundi 26 avril 2010


Ma vie à pleurer la lumière de vos ombres,  tant je tremble au moindre geste, à la douleur qu'il porte
Tant il me semble être née pour porter votre douleur, pour porter votre geste, pour clore vos paupières lorsque les yeux sont fatigués d'avoir trop pleuré
Tant vos larmes font ma respiration
Tant je vis pour redoubler vos larmes et ainsi les faire plus légères

Je suis vos os vos chairs votre muscle,  je tressaille au moindre geste,  rêvant ton regard

Je cherche vos mains pour en imprimer chaque ligne sur mes yeux clos
Ainsi tracer un sillage à vos larmes
qu'elles soient elles aussi nervures nerfs jusqu'à mon coeur qu'elles irriguent

Je ne peux être autre que vos gestes tant ceux-ci sont déjà seuls douleur douleur
je suis le redoublement et je suis l'effacement
Ce sont mes sangs dans vos larmes - et vous l'ignorez.

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