jeudi 1 avril 2010

Overdose


Nouvelle Thérèse Raquin : j'ai le sang trop vif pour mon environnement.

Leur journée s'achève, la mienne doit s'achever (c'est la règle)
et c'est comme couper l'herbe sous le pied
trancher à même la vie qu'on me retranche.

Où est la brousse ? Où est cet âge où l'on court sous le soleil sous la lune - sans limite autre que sa propre force (ainsi décuplée) ?

Je suis sous la force de ce besoin impérieux de courir, et je ne sais pas même où courir,
courir pour rien oui, mais toujours seule toujours absurde -
sur des routes tracées à leur taille à leur rythme
et sur lesquelles je ne devrais pas être

Alors je reste là, stupide, immobile, stupidement immobile, là où convergent les rares rayons n'étant pas tranchés retranchés par les blocs verticaux de la ville.

Avec ce surplus de force que je ne sais pas où placer.

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