samedi 3 avril 2010

nuit de sang


vendredi : 2h15 :

je tiens ma vengeance contre moi-même : épuiser mon sang dans l'étude.
Vengeance salvatrice.

(néanmoins, la bibliothèque fermant à 22h et devant bien continuer la soirée, on enchaîne (se dé-chaîne) sur une soirée parisienne, soirée brésilienne, soirée bellasienne...)

être une femme pressée une femme pressée une femme pressée... de corps et d'esprit
le temps en accéléré et comment l'on court au rythme des percussions, s'arrêtant soudain sur un mouvement, un geste, repartant, dansant sans discontinuer criant par le corps tout ce sang trop vif qui nous jette au-dehors là-bas très loin et ce cri ce cri qui porte vers les autres corps appelle sans discontinuer et la nuit la nuit ...

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